Ndayishimiye Gloria Inès a son Diplôme A2 en Informatique de Télécommunication. Pourtant, elle n’a pas trouvé d’emploi dans son domaine. Au lieu de s’asseoir, elle a décidé de fonder une entreprise de vente de la macédoine de légumes « Eden Fruit ». Dans moins d’une année, le bénéfice enregistré lui a permis de faire vivre sa famille et de recruter trois autres personnes. C’est la femme qui a compris la vraie signification de l’entrepreneuriat féminin. Ne ratez pas l’occasion de lire cet article pour vous inspirer.
Au plein cœur de la Capitale Bujumbura, dans les enceintes de la Galerie Express, Gloria Inès a localisé une place phare pour un projet en passe de devenir macro. C’est celle qui est fréquentée par beaucoup de personnes. Plusieurs articles y sont vendus. C’est le bastion des kiosques de vente de téléphones mobiles et de leurs accessoires. On y trouve aussi des restaurants, des secrétariats publics ainsi que des salons de coiffure. Un lieu stratégique pour un business alimentaire et Gloria Inès, elle, fait la différence. Elle voit clair. Dans un petit kiosque elle vend de la macédoine de légumes.
Les commerçants, les clients des points de vente font la queue pour ordonner des commandes. Assis sur des tablettes yeux braqués sur Gloria et son personnel occupés à la préparation de la macédoine, tout le monde est étonné de voir cette innovation féminine. C’est en tout cas un lieu qui attire l’attention de tout le monde. Sur certains visages, vous pouvez même lire un étonnement de la part des clients : « Cette femme est très créative !!!».
C’est Gloria Inès qui fait la gloire des passagers qui trouvent quelque chose à mettre sous la dent très rapidement.
Le service francophone de la Radio TV Buntu-Ijwi ry’Impfuvyi n’Abapfakazi a effectué un déplacement jusque dans cet endroit où se vend un produit qui restait dans l’incognito des vendeurs burundais. Ndayishimiye Gloria Inès, cette jeune dame d’une vingtaine d’années a livré un témoignage vibrant à cet organe de presse. De très beaux propos, des mots instructifs et pleins d’inspiration.
« Auparavant, je travaillais dans un secrétariat public ici à côté. Mais, au fil du temps, l’affaire n’a plus marché. J’ai décidé d’innover dans les fruits. Le problème, je n’avais pas de capital que je souhaitais. J’avais sur moi une somme de vingt cinq mille francs burundais seulement. Cependant, toujours déterminée à aller jusqu’au bout, le capital n’a plus préoccupé mon cœur. Mais plutôt le début de mon business ».
Gloria révèle qu’elle est partie d’une question pour lancer son business ayant constaté que la majorité de ses amis étaient mariés. « Je me suis posée la question suivante : quels sont les grands goûts alimentaires de ces mariés ? Comme ils avaient des enfants, j’ai juste réalisé sans doute qu’ils pouvaient avoir besoin de fruits », souligne Gloria Inès.
Elle fait également savoir qu’elle a lancé ce business pour contribuer au développement familial avec son mari. Elle indique qu’elle a été inspirée par l’esprit saint pendant une prière mais aussi par le témoignage d’une certaine Josiane de Gitega qui a pu construire une maison et acheter un véhicule à partir de 5 kilos de blé seulement.
Gloria Inès fait des éloges vis-à-vis de son mari : « J’ai eu le soutien de mon mari qui a adhéré à l’idée de lancer le business. Il est super mon mari, en tout cas, hein ! Maintenant, nous avons du respect car nos recettes contribuent dans la satisfaction des besoins familiales ». En effet, le business de Gloria Inès attire plus de 80 clients par jour et fait entrer de l’argent qui lui permet de payer la location du kiosque, payer le salaire du personnel et enregistrer un bénéfice nécessaire pour la survie de sa famille.
Sa perspective d’avenir ? Elle est révélatrice d’espoir. Gloria Inès raconte : « Mon rêve est d’imiter Dorcas dans la Bible. Et puis, je vais m’associer à d’autres femmes pour consolider mon projet. Travailler en association, c’est la finalité de mon rêve ».
Gloria lance également un appel vibrant à d’autres femmes : « Brisez la peur ! Ce n’est pas la taille du capital qui compte pour lancer un business. C’est plutôt la détermination. La foi fait vivre et voir ».
Espérons que l’expérience de Gloria Inès inspirera plus d’un et surtout qu’elle rejoint l’idée de Mark Twain selon laquelle « Le secret de progresser dans une affaire c’est d’avoir commencé. Si vous ne bougez pas rien ne bougera. Passez à l’action à partir de vos rêves positifs !»
Salut les entrepreneurs !!!