La population burundaise a évoluée très rapidement depuis ces cinquante dernières années suite à l’amélioration des conditions de santé.
La population était estimée à 2 940 500 habitants en 1960 et 3 513 500 en 1970. Le premier recensement général de la population au Burundi date de 1979
. Les résultats de ce recensement donnaient un effectif de 4 028 420 habitants, ce qui correspondait à une densité de 155 habitants au Km2. Le deuxième recensement a été effectué 11 ans après en 1990 et les résultats indiquaient un effectif de 5 292 793 habitants avec une densité de 298hab/Km2.
Selon le recensement général de 2008, les résultats définitifs rendus publics par le Décret No 100/55 du 05 avril 2010, indiquent que la population était estimée à 8 053 574 habitants, soit une densité de 310 hab/Km2. L’accroissement annuel de la population est estimé à 3%. En 2013, la Banque Mondiale estimait la population burundaise à 10, 26 millions d’habitants.
Toujours avec le recensement de 2008, la population féminine était estimée à 4 088 668 contre une population masculine de 3 964 906 tandis que la population de moins de 15 ans était estimée à 3 549 152 sur une population totale de 8 053 574. Quant à l’espérance de vie, elle est de 44 ans avec une moyenne de 7 naissances par femme.
Depuis leur lancement en 1990, les Rapports sur le Développement Humain du PNUD « ne cessent de préconiser l’adoption d’une approche du développement axée non seulement sur la croissance économique mais également sur les personnes » (PNUD –Burundi 2012). En effet, les questions essentielles comme l’accès à une alimentation saine et suffisante, aux infrastructures de base pour les soins de santé,…méritent largement d’être débattues dessus.
C’est ainsi qu’une politique de sensibilisation en matière de santé de la reproduction devrait être réexaminée. Profitant des opportunités offertes par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, tous les canaux sont à utiliser pour sensibiliser la population : médias classiques, réseaux sociaux, etc. Sans doute des spécialistes des médias et de la communication solidement formés en organisation des campagnes médiatiques devraient être associés dans cette activité. Mais avant tout, la population devrait se sentir responsable pour penser à limiter les naissances en fonction de ses ressources financières.