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Université de Ngozi-Christian Aid : redynamiser les structures locales de coordination de la sécurité alimentaire et nutrition et plaidoyer en faveur des personnes vulnérables

Par Gaspard  Maheburwa

L’Université de Ngozi en partenariat avec Christian Aid ont organisé un atelier de  redynamisation  des structures locales de coordination de la sécurité alimentaire et nutrition en faveur des personnes vulnérables. C’était ce mardi 28 septembre 2021 au chef-lieu de la province Kayanza. L’aînée des institutions académiques privées du Burundi satisfaite des résultats atteints dans l’amélioration des conditions de vie des personnes déshéritées. Christian Aid promet de continuer à aider les vulnérables pour s’auto-développer et le gouvernement du Burundi  rassure qu’il s’investit dans le partenariat pour le renforcement des techniques agricoles afin de produire plus et améliorer ainsi la vie de la population en matière de sécurité alimentaire et nutrition.  Publireportage.

La fraîcheur climatique était un point positif  au chef-lieu de Kayanza pour  emmener les participants à écouter attentivement le discours d’accueil de Libère Ndayisenga qui avait représenté le poids lourd de l’Université de Ngozi. L’orateur a tenu à rappeler que cette institution académique, qui est la première université privée du Burundi, a déjà rendu des services louables à la région en général et à la nation en particulier depuis son implantation en 1999 en formant des cadres compétents dans plusieurs secteurs de la vie active. Il a souligné que cette université a déjà initié trois programmes de Masters dont le Master en nutrition pour, selon lui, « préparer une élite pouvant apporter à la communauté des solutions  durables en matière de nutrition »

Philip Galgalo , Représentant de Christian Aid au Burundi, a indiqué que  l’ONG qu’il dirige continue et continuera à intervenir dans plusieurs projets de développement communautaire dont la sécurité alimentaire et nutrition. « Nous sommes fiers de travailler en partenariat avec plusieurs acteurs y compris le gouvernement burundais. Grâce à son soutien, 420 personnes des communes  Ruhororo, en province Ngozi et Muhanga  en province Kayanza  ont bénéficié des formations sur la sécurité alimentaire et nutrition et grâce à ces dernières, 12 tonnes de récoltes ont été enregistrées depuis très peu de temps », a-t-il  fait remarquer.

La déléguée du Gouverneur de Kayanza, Justine Komezadusabe, en procédant à l’ouverture des activités, a remercié les organisateurs pour avoir choisi Kayanza comme province hôte de cet atelier. «  Kayanza est fertile. Pour cette raison, toutes les planifications relatives à la sécurité alimentaire et nutrition  peuvent avoir de grands succès si tous les partenaires sont unis pour faire face aux différentes contraintes liées à sa coordination », a fait savoir cette autorité provinciale.

Les propos de Justine Komezadusabe ont été martelés par le Docteur Célestin Sibomana, Secrétaire Permanent à la Primature chargé de la plateforme multisectorielle de la sécurité alimentaire et nutrition qui exposait sur l’état des lieux des structures locales de coordination de la sécurité alimentaire et nutrition. En effet, ce haut cadre de l’Etat burundais a  souligné l’ultime nécessité  de la mise en commun des forces des partenaires pour coordonner la sécurité alimentaire et nutrition efficacement. Selon lui, dans ce cas, l’administration joue un rôle de la moelle épinière pour le plein succès de cette coordination.  

Pendant les exposés des travaux en groupes, il a été remarqué que les idées sont convergentes en ce qui est des défis qui hantent la coordination de la sécurité alimentaire et nutrition plus particulièrement au niveau provincial. C’est notamment la non fonctionnalité de la structure locale de coordination et la non appropriation des problèmes liés à la sécurité alimentaire et nutrition.

Quant aux stratégies de redynamisation des structures locales de coordination, certains éléments ont été suggérés notamment la remise en place de la plateforme provinciale , l’élaboration d’un plan d’action de sécurité alimentaire et nutrition , l’appropriation des problèmes liés à la sécurité alimentaire et nutrition , l’appui matériel et financier pour faciliter les descentes sur terrain mais aussi la mise en place d’un moyen d’information & communication en matière de sécurité alimentaire et nutrition.

En ce qui est de l’encadrement de la population de base, l’Université de Ngozi a informé les participants qu’elle organise  souvent des activités visant à réduire les conséquences du coronavirus, forme la population sur les techniques d’épargne et de crédit, facilite la disponibilité des intrants agricoles,…bref planifie des travaux qui incitent les autres à venir en aide aux personnes déshéritées.

Certains bénéficiaires qui avaient été invités à l’atelier ont témoigné vivre aujourd’hui des techniques apprises grâce à l’initiative de l’Université de Ngozi relative à la formation de la communauté locale,…

En effet, des veuves, des orphelins, des Batwa, des filles-mères et des personnes handicapées réunis en différentes associations ont témoigné disposer des comptes bancaires où transite l’argent obtenu de la réalisation des projets soutenus par le duo partenarial. L’argent disponible leur aidera, selon leurs projections, à entreprendre d’autres activités génératrices de revenus et cela dans un très proche avenir.  

« Des gens pensent que  les Batwa ne sont pas habitués à la propreté et cela reste la conviction d’une grande partie de l’opinion publique. Mais c’est archifaux. Regardez-moi maintenant ! Est-ce que je ressemble à quelqu’un qui n’est pas propre ? Rassurez-vous, hein ! Nous sommes maintenant en avance et plus que déterminés à changer les mentalités ! » (Rires dosés d’applaudissements des participants), a insisté Ntahomvukiye Aimable, un jeune Mutwa de l’Association «  Seruka Batwa » de la Commune Ruhororo, province Ngozi.

Mbonihankuye Jacqueline, présidente de l’Association des veuves de la colline Buniha, toujours à Ruhororo a, elle aussi, témoigné : «  Dans notre association, nous pratiquons l’agriculture grâce à l’appui de l’Université de Ngozi en partenariat avec Christian Aid et les enfants mangent bien le surplus après avoir vendu une partie de la récolte et comme ça, ils ont de l’espoir de survivre »

L’ambiance était tellement jubilatoire dans la salle du déroulement de l’atelier que même les participants ont exprimé leur sentiment de satisfaction et d’inspiration après avoir écouté les témoignages sur le vécu quotidien, très riche, des différents bénéficiaires directs de l’appui des deux partenaires déjà évoqués.     

Rappelons que lors de la clôture de l’atelier , des recommandations ont été émises notamment celle de l’appropriation de la coordination de la sécurité alimentaire et nutrition, celle de travailler en synergie pour atteindre des résultats palpables ainsi que celle de mettre en place des moyens d’information et de communication surtout la communication de masse pour atteindre et influencer en même temps la population en général , les publics cibles en particulier.

Gaspard Maheburwa

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